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Emmanuel M., le roi de l’entourloupe


Emmanuel Macron : « Je vous ai bien eus ».


ÉDITO « Avec vous », qu’il dit, Emmanuel Macron alias « L’ENFLURE », candidat putatif (vous voyez, je reste poli) à sa jupitérienne succession.

« Avec vous » ? C’est-à-dire avec nous, dont il n’a que cure, cet enfant de chœur au cœur de charlatan, qui a obtenu son master en entourloupe à l’ENA, une école qui doit théoriquement former à la fonction publique, formation qu’il a sitôt trahie en allant cachetonner chez Rothschild.

« Avec vous » ? Et puis quoi encore !

Prenons le cas des enseignants, dont le sort a été confié à un certain Blanquer-ministre du Bermuda et des Baléares.

Nos impôts ont permis d’attribuer 500.00 euros au cabinet de conseil (américain) Mc Kinsey pour organiser un « séminaire » (qui n’a pas eu lieu), dont l’objet prétendu était de « réfléchir aux grandes tendances des évolutions du secteur de l'enseignement ». Les enseignants étant assez stupides pour être incapables de réfléchir par eux-mêmes, il fallait au moins ça !

Dans la foulée d’une association créée au début du confinement, Faire école ensemble, vient de voir le jour une « fabrique des communs pédagogiques », qui stipule «qu’on ne peut plus assurer des services publics essentiels comme celui de l’éducation sans y associer les citoyens» (Lire ICI). En d’autres termes, il s’agit de mettre en œuvre cette fonction éminemment subversive qui se nomme « intelligence collective ».

Mais l’intelligence collective, Emmanuel M. s’en méfie comme de la peste. En roi de l’entourloupe, il sait faire semblant. Un jour, pour calmer l’ardeur des Gilets jaunes, il lance des « cahiers de doléances » (depuis remisés dans quelque placard verrouillé) ; le lendemain, pour faire croire qu’il se soucie du changement climatique, il instaure une « convention citoyenne » dont les conclusions seront ensuite mises au congélateur, etc.

Une anecdote est particulièrement intéressante et illustre ce mépris de « l’intelligence du terrain ». Faire école ensemble a réalisé une série d’entretiens avec des « enseignants-développeurs », qui développent dans leur coin, à partir de logiciels libres, des applications et sites à usage pédagogique. L’un d’eux, Christophe Auclair, professeur de mathématiques dans l’Académie de Dijon, raconte ainsi : « On [le ministère de l’Éducation nationale, NdR] m’a proposé des contrats avec des entreprises de la filière EdTech. Mais dans ce cas, je serais rémunéré, en plus de mon temps plein, par une boîte qui revendrait le contenu à l’Éducation nationale. J’ai toujours refusé parce que je considère que les profs et les élèves doivent pouvoir utiliser ces applications-là gratuitement. Dans mon propre collège, si ça devait être payant, on ne pourrait pas se les procurer. (…) Ce sont des histoires de gros sous. Le ministère va effectivement passer des contrats avec des entreprises EdTech et des éditeurs qui ont bien senti le filon… Les BRNE (Banques de ressources en numérique) ont été déléguées à des prestataires privés : Belin, Hatier ou des boites EdTech comme Maskott. Certains contrats pèsent plusieurs millions d’euros…. Les enjeux sont énormes, et j’ai tendance à déranger avec mes petites applications gratuites… » (Lire ICI)

Bon, c’est vrai que EdTech, ça sonne bien, ça fait… intelligent. Intelligence artificielle, mais intelligent quand même.

Ça coûte bonbon, mais qu’importe, c’est pas l’argent de Macron, c’est le nôtre.


Jean-Marc Adolphe


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