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18 mai. COLOMBIE, dernière minute. Duque ordonne le massacre.



Iván Duque durcit encore le ton et ordonne de mettre fin aux blocages en Colombie. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le président ordonne aux autorités de déployer la "capacité opérationnelle maximale" pour dégager les routes coupées par les manifestants mobilisés depuis 20 jours de protestations dans le pays, qui ont fait au moins 40 morts.

Selon le président, derrière les blocus se cache un "intérêt criminel".

Nous avons constaté que derrière nombre de ces blocages se cache un intérêt criminel évident visant à affecter et à saboter l'économie et le développement social de nombreuses populations", a déclaré M. Duque. Nous avons donné des instructions à tous les niveaux des forces de sécurité dans les territoires colombiens avec les maires et les gouverneurs pour qu'ils déploient la capacité opérationnelle maximale".

Le discours ferme de Duque contre les blocages, qui ont causé des problèmes d'approvisionnement en nourriture et en carburant dans des villes comme Cali, intervient alors que les protestations se poursuivent dans les rues. Elles ont déjà fait au moins 40 morts, sur fond de plaintes contre les forces de l'ordre, accusées de meurtres et d'abus graves contre des civils.


Pourquoi les Colombiens protestent-ils ? "Il y a la faim, c'est la première explication".


La mobilisation est le fruit d'un profond malaise comme l'explique le directeur adjoint de la fondation Paz y Reconciliación, Ariel Ávila. "Première explication, il y a la faim, et les gens sont fatigués de supporter la faim et de vivre mal. Et maintenant, ils sont descendus dans la rue, plus jamais, ont-ils dit. La Colombie est un pays très inégalitaire. Vingt millions de personnes sur 50 millions ne peuvent pas mettre trois assiettes de nourriture sur leur table chaque jour", explique M. Ávila.

Les populations autochtones, les féministes, les étudiants, entre autres groupes, s'élèvent contre la pauvreté, les inégalités et la violence, dans un contexte de crise exacerbée par la pandémie. Parmi leurs revendications figurent le retrait d'un projet de réforme de la santé qui prévoit la privatisation, l'accélération de la vaccination contre le VIH/sida et l'instauration d'un revenu de base.

Cette vague de fond transforme la Colombie en cocotte-minute.


Pendant ce temps, le Comité national de grève, composé de syndicats et de centrales de travailleurs, a accusé lundi le gouvernement de "ne pas vouloir négocier" ou "fournir des garanties" pour les protestations sociales.


(Source Euronews, https://es.euronews.com/2021/05/18/colombia-ivan-duque-ordena-acabar-con-los-bloqueos. Traduction Rédaction leshumanites.org)


Commentaire de la rédaction des humanités :


Selon le président, derrière les blocus se cache un "intérêt criminel" : Ivan Duque a parfaitement raison. Cet "intérêt criminel", c'est celui de la clique corrompue qui l'a porté au pouvoir. Ce qui se passe aujourd'hui en Colombie était planifié depuis novembre / décembre 2019. Enquête et révélations à venir sur leshumanites.org vendredi 21 mai.


Comentario del editor de leshumanites.org:

Según el presidente, detrás de los bloqueos hay un "interés criminal": Iván Duque tiene toda la razón. Este "interés criminal" es el de la camarilla corrupta que lo llevó al poder. Lo que hoy sucede en Colombia fue planeado desde noviembre / diciembre de 2019. La investigación y las revelaciones se publicarán en leshumanites.org el viernes 21 de mayo.

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