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14 mai 2021, journal de Colombie / 14 de mayo de 2021, diario de Colombia.

En images, les faits marquants du jour / En imágenes, lo más destacado del día.



“La Colombie pleure mais n'abandonne pas”. Le 14 mai 2021 à Villahermosa, ville de 10.000 habitants dans le Tolima. Source : page Facebook Tolima de mi vida. / "Colombia llora pero no se rinde" / El 14 de mayo del 2021 en Villahermosa, un pueblo de 10.000 habitantes en el Tolima. Fuente: Página de Facebook de Tolima de mi vida.



Alison Ugus, sur sa page Facebook / Alison Ugus, en su página de Facebook.


RÉCIT / HISTORIA Popayán. La mort d’Alison Ugus, violée par quatre policiers / Popayán. La muerte de Alison Ugus, violada por cuatro policías.

Un choc. Une barbarie sans nom. A Popayán, capitale du département de Cauca, au sud de la Colombie, surnommée « la ville blanche de Colombie », Alison Ugus, 17 ans, s'est suicidée après avoir été sauvagement violée par 4 policiers. Avant de mettre fin à ses jours, elle a publié sur les réseaux sociaux ce qu'elle a subi. Toute la Colombie est en état de choc.

Ses derniers messages sur sa page Facebook, le 13 mai à 4 h : « C'était leur tour de me baiser entre 4 d'entre eux, n'est-ce pas ? C'est moi qu'ils ont attrapée, à aucun moment ils ne m'ont vu jeter des pierres, j'allais chez un ami qui me laissait rester chez lui, quand j'ai pensé au moins qu'ils étaient sur moi, je n'ai même pas couru parce que c'était pire, tout ce que j'ai fait c'est me cacher derrière un mur, et juste parce que j'enregistrais, ils m'ont attrapé, au milieu de cela ils ont baissé mon pantalon et m'ont tripoté jusqu'à l'âme, dans la vidéo il est clair que je leur dis de me laisser partir parce qu'ils me "déshabillaient" en enlevant mon pantalon. Mais ils ont presque eu un mauvais pressentiment lorsqu'ils ont vérifié mes documents et se sont rendu compte que je suis la fille d'un policier, que je soutiens pleinement la grève et les manifestations, mais qu'hier je n'étais pas avec les marcheurs. »


Et une heure plus tard, avant de mettre fin à ses jours : "Ils m'ont tripotée jusqu'à l'âme". Je quitte ce monde meurtrier et violeur, où il n'y a pas de paix.


Un shock. Una barbarie sin nombre. En Popayán, capital del departamento del Cauca, en el sur de Colombia, apodada "la ciudad blanca de Colombia", Alison Ugus, de 17 años, se suicidó tras ser violada salvajemente por 4 policías. Antes de quitarse la vida, publicó en las redes sociales lo que había sufrido. Toda Colombia está conmocionada.

Su última publicación en su página de Facebook, el 13 de mayo a las 4:00 am: “Les tocó coger me entre 4 no Hijueputas?? Yo soy a la que cogieron, en ningún momento me ven tirando piedras, no iba con ellos, me dirigía hacia la casa de un amigo que me dejaría quedar en su casa, cuando menos pensé estaban encima, ni siquiera corrí porque era peor, lo único que hice fue esconderme detrás de un muro, y solo porque estaba grabando me cogieron, en medio de eso me bajaron el pantalón y me manosearon hasta el alma, en el video queda claro que yo les digo que me suelten porque me estaban "desnuando" quitando el pantalón.

Pero casi les da un mal cuando me revisaron los documentos y se dieron cuenta que soy hija de un policía, apoyo totalmente el paro y las manifestaciones, pero ayer NO ESTABA CON LOS DE LAS MARCHAS.”


Y una hora después, antes de quitarse la vida: "Me manosearon hasta el alma ". Me voy de este mundo asesino violador, dónde no hay paz


A LIRE / POR LEER 17 ans, est-ce un âge pour mourir ? / ¿Es 17 años una edad para morir?


IMAGE / IMAGEN Page Facebook d'Alison Ugus, captures d'écran / Página de Facebook de Alison Ugus, capturas de pantalla.


VIDEO L'arrestation d'Alison Ugus / La detención de Alison Ugus.


VIDEO Quelques heures plus tard, une foule se rassemble devant le siège de la police métropolitaine de Popayán pour dénoncer les abus et la violence physique, verbale et psychologique contre les femmes par les forces de sécurité dans le cadre de la grève nationale. La foule demande "justice". La foule crie "il faut étudier". Une femme dit : "A la vie nous donnerons tout. A la mort, plus rien" / Unas horas después, una multitud se reunió frente a la sede de la Policía Metropolitana de Popayán para denunciar los abusos y la violencia física, verbal y psicológica contra las mujeres por parte de la fuerza pública durante el paro nacional. La multitud exige "justicia". La multitud grita "hay que estudiar". Una mujer dice: "A la vida le daremos todo. A la muerte, nada".


VIDEO Quelques heures plus tard, toujours à Popayán, scènes de révolte / Unas horas más tarde, todavía en Popayán, escenas de revuelta.

""Nous sommes les donneuses de vie, nos voix font mémoire pour celles qui ne sont plus là." Dans le Cauca veillée aux bougies en mémoire d'Alison / "Somos las dadoras de vida nuestras voces hacen memoria por las que no están." En el Cauca, vigilia con velas en memoria de Alison.



IMAGE IMAGEN Le vrai visage de l'uribisme au pouvoir en Colombie / La verdadera cara del uribismo en el poder en Colombia.


Et aussi / Y también


VIDEO À Magüí Payán, dans le département de Nariño, les enfants ont créé leur propre fanfare et leurs instruments ont été fabriqués à partir de matériaux recyclables. (Vidéo en date du 9 mai, auteur : James Tenorio. Source : Colombia Marching) / En Magüí Payán, Nariño, los niños crearon su propia banda de marcha y sus instrumentos fueron fabricados con materiales reciclables (Vídeo del 9 de mayo, autor: James Tenorio. Fuente: Colombia Marching).


VIDEO Une nouvelle journée de grève en Colombie tient en échec le gouvernement d'Ivan Duque / Nueva jornada de paro en Colombia mantiene en jaque al Gobierno de Iván Duque (video France 24)

PHOTO FOTO Pereira. Remise posthume de diplôme de Lucas Villa en tant que professionnel lors d'une cérémonie à l'Université de Pereira. Le diplôme de l'étudiant, tué lors d'une marche pacifique, a été remis par le recteur de l'Université technologique de Pereira, en compagnie de proches de Villa / Pereira. Graduación de Lucas Villa como profesional en ceremonia en la Universidad de Pereira. El grado póstumo del estudiante, asesinado en una marcha pacífica, lo dirigió el rector de la Universidad Tecnológica de Pereira, junto con familiares de Villa. (Source Page Facebook de l’Université Technologique de Pereira / Universidad Tecnológica de Pereira).

Lire ici / Leer aqui.



REPORTAGE REPORTAJE Ibagué, Marcha Carnaval

(avec la collaboration de Milena G, correspondante des Humanités à Ibagué / con la colaboración de Milena G, corresponsal de las Humanidades en Ibagué)


VIDEOS ET PHOTOS VIDEOS Y FOTOS Une foule immense dans les rues d’Ibagué (Tolima) pour la Marcha Carnaval / Una gran multitud en las calles de Ibagué (Tolima) para la Marcha Carnaval.

Les joueurs du TOLIMA ont décidé de NE PAS SE PRÉSENTER au match contre Cali en raison de la situation dans le pays / Los jugadores del TOLIMA tienen decidido NO PRESENTARSE al partido ante Cali por la situación del país.



"Ma mère est ici aujourd'hui pour me protéger de l'ESMAD" (police anti émeute). "Je suis une mère et je marche main dans la main avec mon fils pour son avenir et celui du pays. Je ne suis ni de droite ni de gauche. Je suis une mère." / "Mi mama hoy viene a cuidarme del ESMAD". "Soy mama y marcho de la mano de mi hijo por su futuro y el del pais. No soy de derecha, ni de izquierda. Soy mama".





"Je n'ai pas eu d'enfants pour ne pas les condamner à cet avenir, mais par empathie, je me bats pour tes enfants." / "No tuve hijos por no condenarlos a este futuro, pero por empatia lucho por los hijos tuyos".


Et pour finir / y finalmente

Le peuple colombien avec la Palestine ! / ¡El pueblo colombiano con Palestina!


depuis la page Facebook de Paula Natalia Barrios, à Ibagué / de la página de Facebook de Paula Natalia Barrios, en Ibagué.





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